Auteur : Sufjan Stevens

Titre : Illinois

Date : 05 Juillet 2005

Genre : Pop (Singer/Songwriter)

Durée : 1:14:14

Parfois, on passe des mois à attendre qu'un album qui nous touche vraiment, un album à la fois brillant et génial, populaire et intime, sorte enfin et nous percute, et c'est quand on ne l'attend plus que celui-ci voit le jour.

Des albums Pop de Singer/Songwriter de grandes qualités sont sortis ces dernières années, notamment à travers des artistes comme Beck ou Elliot Smith. Néanmoins, les albums qui semblent touchés par la grâce ne font pas légion, depuis l'inoubliable "Grace" de Jeff Buckley, on attendait un successeur. C'est donc avec grand plaisir que vous est présenté ici cet album, bien que ce terme semble trop réducteur pour une telle oeuvre, "Illinois" de Sufjan Stevens est en effet un album proche de la perfection.

Jouant de plus de 30 instruments sur cet album, à l'image d'un Prince dans ses oeuvres, Sufjan Stevens fait des étincelles. Se lançant dans un projet archi-mégalomane en 2003 de peindre un état des Etats-Unis dans chacun de ses albums, d'abord avec "Michigan" et désormais avec "Illinois", chacune de ses chansons et le récit d'une histoire atypique de l'Etat en question. C'est ainsi que l'on peut écouter "John Wayne Gacy Jr.", la narration profonde et bouleversante de la vie de ce tueur en série de Chicago. Tous les titres de cet opus son des chefs d'oeuvres à part entière, des marques de génie aussi longue que les titres de chansons, tel "They Are Night Zombies!! They Are Neighbors!! They Have Come Back From The Dead!! Ahhhh!", "Let's Hear That String Part Again, Because I Don't Think They Heard It All the Way Out in Bushnell", "In This Temple As In The Hearts Of Manm For Whom He Saved The Earth", "Out of Egypt, into the Great Laugh of Mankind, and I shake the dirt from my sandals as I run", "To the Workers of the Rockford River Valley Region, I have an Idea Concerning Your Predicament, and it involves shoe string, a lavender garland, and twelve strong women", "The Black Hawk War, or, How to Demolish an Entire Civilization and Still Feel Good About Yourself in the Morning, or, We Apologize for the Inconvenience But You're Goin" ou encore "Riffs and Variations on a Single Note for Jelly Roll, Earl Hines, Louis Armstrong, Baby Dodds, and the King of Swing, to Name a Few" ce dernier rendant hommage à certains des grands noms de la musique de cet Etat.

Inutile de vanter les qualités de tel ou tel titre, chacun est fabuleux. Tous d'une beauté irrésistible, Sufjan Stevens semble nous parler à l'oreille depuis les nuages. Quant ces 22 chansons de références arrivent à leur terme, l'unique chose que l'on puisse être conduit à faire, et de se les réécouter encore et encore, sans jamais s'en lasser. Chaque note, chaque accord, chaque intonation est mis au bon endroit au bon moment, en résulte une harmonie grandiose, un charme fou, une réussite titanesque. Après les remarquables "A Sun Came", "Enjoy The Rabbit", "Michigan", et "Seven Swans", Sufjan Stevens poursuit sur sa lancée et s'impose comme un des plus grand auteur qui soit, et surtout, nous donne un plaisir incalculable à chaque écoute d'un de ses albums.

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Auteur : The Books

Titre : Lost And Safe

Date : 05 Avril 2005

Genre : Rock Expérimental

Durée : 42:05

Fort d'une réputation déjà solide après les succès critique de leurs deux premiers albums, "Thought For Food" et "The Lemon Of Pink", The Books remet le couvert pour ce très attendu "Lost And Safe".

Bien qu'un peu court (42 min), cet opus est d'une richesse étourdissante. Composé de 11 titres, il a à l'évidence fait l'objet de longues et productives recherches, pour aboutir à un rock expérimental du premier ordre. Souvent comparé à Pink Floyd le duo de New York navigue de sonorité en sonorité pour trouver 'le' son idéal, et le moins qu'on puisse dire c'est qu'il le fait avec talent.

"Lost And Safe" est définitivement un album à la dimension épique, doté d'une qualité sonore épatante. Le titre "An Animated Description of Mr. Maps" illustre à lui seul la merveillle sonore qu'est cet album, avec des effets vocaux et instrumentaux impressionant. L'utilisation des nouvelles technologies ne donne pas toujours un résultat gratifiant en matière de musique, mais The Books ont su parfaitement s'en faire un allier pour pondre ce bijou. "It Never Changes to Stop" et "Venice" sont encore des titres puissants et très représentatif du travail du groupe.

Ce dernier peut prendre son temps pour son retour, la découverte de ce disque étant sans fin tel sa richesse est immense. Des albums comme celui-ci, on en redemande!

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Auteur : Brendan Benson

Titre : The Alternative To Love

Date : 22 Mars 2005

Genre : Pop (Singer/Songwriter)

Durée : 43:07

Singer/Songwriter, auteur de musique Pop, originaire de Détroit également, Brendan Benson n'est pour autant absolument pas comparable à Sufjan Stevens. Jouant sur un tout autre registre, l'auteur de "One Mississippi" et du génial "Lapalco" nous propose lui aussi un album très court mais on ne peut plus appréciable.

L'entrain, la classe, le rythme gentiment prenant, "The Alternative To Love" est une force aussi tranquille qu'efficace. Dès le premier morceau, l'entrainant "Spit It Out", on se retrouve plongé dans l'univers de Brendan Benson. La chanson-titre "The Alternative To Love" peut se vanter d'être séduisante à souhait, le genre de chanson qui mettrait le plus aigri des personnage de bonne humeur, sans même qu'il ait le temps de s'en rendre compte.

L'album continue sa route avec le même entrain, "The Pledge" ou encore "Biggest Fan" finiront par venir à bout des derniers non convaincu par le talent de Brendan Benson, qui n'est pas sans rappeller le peu connu Paul McCartney.

Si vous voulez retrouver le sourire et passer un moment des plus agréable, vous savez ce qu'il vous reste à faire, ou plutôt, quel disque faire tourner sur votre platine!

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"Let Us Never Speak of It Again" de Out Hud

"LCD Soundsystem" de LCD Soundsystem

"Anniemal" de Annie

"Eat My Heart Out" de Kevin Blechdom

"Supernature" de Goldfrapp

"Multiply" de Jamie Lidell

"Arular" de M.I.A.

"Late Registration" de Kanye West

"The Further Adventures Of Lord Quas" de Quasimoto

"The Mouse And The Mask" de Danger Doom

"Be" de Common

"Black Dialogue" de The Perceptionists

"Gemini" de Brian McKnight

"The Breakthrought" de Mary J. Blige

"A Time To Love" de Stevie Wonder

"Everything's OK" de Al Green

"Extraordinary Machine" de Fiona Apple

"The Mysterious Production of Eggs" de Andrew Bird

"Aerial" de Kate Bush

"Guero" de Beck

"Get Behind Me Satan" de The White Stripes

"Z" de My Morning Jacket

"Mezmerize" de System Of A Down

"Hypnotize" de System Of A Down

"Claps Your Hands Say Yeah " des Claps Your Hands Say Yeah

"I'm A Bird Now" de Antony & The Johnsons

"Lullabies To Paralize" des Queens Of The Stone Age

"Frances The Mute" de The Mars Volta

"In Case We Die" de Architecture In Helsinki

"Demon Days" de Gorillaz

"The Sunset Tree" de The Mountain Goats

"The Woods " de Sleater-Kinney

"Made In China" de Juliana Hatfield

"A Certain Trigger" de Maximo Park

"Face The Truth" de Stephen Malkmus

"Superwolf" de Bonnie 'Prince' Billy & Matt Sweeney

"I'm Wide Awake, It's Morning" de Bright Eyes

"Blinking Lights And Other Revelations" de Eels

"Black Sheep Boy" de Okkervil River

"Gimme Fiction" de Spoon

"Crimson" de The Alkaline Trio

"Thunder, Lightning, Strike" de The Go! Team

"Twin Cinema" de The New Pornographers

"Chavez Ravine" de Ry Cooder

"Congotronics" de Kanono No. 1